Fraîchement débarquée en ville, cette demoiselle de 25 ans sera, à la rentrée prochaine, donc dans quelques jours la nouvelle professeur d'anglais du lycée de Chance Harbor. Plutôt discrète, elle n'en demeure pas moins lumineuse par son sourire. Jolie sans en faire trop, très naturelle, elle rit volontiers et ne refuse pas de discuter avec qui que ce soit. Mais dès qu'on s'approche un peu trop près, surtout les hommes, et surtout, surtout les hommes entreprenants, au regard un peu trop insistant sur ses formes qu'elle ne dévoile pourtant pas tellement, elle s'efface subitement. Ses yeux clairs n'expriment plus que de la crainte, et elle devient petite fille, ou chiot perdu, à la recherche d'aide, rapidement. Elle exècre toute forme de violence, et sera intransigeante sur le sujet. Pour les cours, rigoureuse, mais adaptant ses textes aux demandes des étudiants, elle n'aura rien de la prof tyrannique qui peut rebuter des cours d'anglais et chercha au contraire à faire aimer sa matière.

I Know What you did last year - BUSY - Cette personne est au courant du « petit » secret de Meredith. Qu'elle était Crystal, une des filles les plus chaudes d'un site érotique. En la reconnaissant, il/elle a eu un choc. (La réaction est au choix, il/elle peut tenter de la faire chanter, en profiter, faire des allusions pour la mettre mal à l'aise, etc. Lien à développer.)

Lien U.C.

Madero ... ou un nom qu'elle aurait voulu ne jamais entendre de nouveau. Elle a sursauté en voyant son nom sur la liste de ses élèves, et encore plus en la reconnaissant effectivement. C'est la fille d'un des propriétaires du site internet sur lequel Meredith était Crystal. Elles se sont vues à une soirée où l'un des associés avait besoin d'une cavalière, payée grassement, et elle avait sauté sur l'occasion, vraiment en manque d'argent. Et évidemment, Ana' l'a reconnue. Et a donné son prix pour son silence: qu'elle n'échoue pas dans sa matière. Elle respire un peu mieux, mais se méfie énormément aussi ... Être un requin est de famille ?

Quelques mots sur une copie et ce sourire mauvais ... A construire selon le RP

Une chose sur cette étudiante: elle possède le même pendentif qu'elle. Un détail, sans doute sans la moindre importance, mais qui l'a interpelée. Elle la croise de temps en temps à la maison de retraite où elle est bénévole. Il semblerait cependant qu'il y ait un problème: cette jeune fille la fusille du regard à chaque fois qu'elle le peut, sans qu'elle comprenne pourquoi. Cette histoire de pendentif ? Ce n'est qu'un accessoire comme les autres, il y en a sans doute eut beaucoup sur le marché à un moment, et ce n'est qu'une coincidence ...

U.C.

Il n'est pas du genre discret, ce jeune homme. Mais ça fait plutôt rire Meredith que ça ne l'inquiète. Avec le temps elle sait analyser la façon dont un membre de la gent masculine la regarde, et il se trouve qu'elle peut affirmer sans hésitation que l'adolescent a développé une forme de "crush". Cependant, cela a pour effet qu'il soit très attentif et efficace en cours, ça ne la dérange donc aucunement (c'en serait même flatteur, il faut bien l'avouer). Promis, pour le récompenser, à la première soirée du lycée, s'il le veut, elle le laissera l'inviter à danser ...

Des éclats de voix dans un couloir, quelques rumeurs sur une bagarre, il n'en faut pas plus à Miss Keating pour partir au quart de tour. Ici, elle a de l'autorité, donc personne n'en souffrira. Et elle est tombé sur Lüz. Son sourire, sa douceur, sa bonne humeur, sa naïveté lui rappellent douloureusement quelqu'un ... elle à son âge, par exemple. Alors elle la suit, d'un regard empreint de tendresse, et surveille qu'il ne lui arrive rien. Elle est devenue, sans en avoir conscience et sans avoir rien demandé, sa protégée.

La prof d'arts plastiques du lycée est officiellement une personne bien. Déboulant dans son bureau le premier jour, couverte de peinture, elle a su toucher Meredith et gagner sa confiance en un battement de cils, ce qui est un exploit, véritablement. Depuis, c'est simple, Aleusha lui sert de guide, de confidente, et elle lui apporte son café à quasiment toutes les pauses. Elle la fait rire, avec ses histoires d'ancien mannequin, et elle confie des bouts, des bribes de ce qu'elle est, de ce qu'elle a vécu. Elle a quelque chose de rassurant, d'incroyablement réconfortant.

Leur première rencontre a été un hasard total, deux groupes d'américains dans un bar de Rennes, France. Elle draguait un barman français en jouant les américaines canons et perdues, et Maëve a éclaté de rire à son petit numéro. Elles ont sympathisé, sont restées plus ou moins en contact grâce aux réseaux sociaux ... Et voilà qu'elles se retrouvent par le plus grand des hasards, sur un trottoir de la Nouvelle Salem. Surprise, heureuse de voir un visage familier, elle a hâte de reprendre leur relation là où elle l'a laissée. Qui sait, le début d'une belle amitié ?

Byron, c'était à la base, une idée stupide d'Aleusha. Enfin, c'était ce qu'elle avait pensé au début. Voyant que le barman du Midnight Curfew souriait à son amie, le professeur d'arts plastiques avait suggéré, observant les deux taches roses sur les joues de Mer', qu'il serait peut-être bon qu'elle lui réponde. Juste comme ça. Pour se remettre en selle, réapprendre à draguer. Elle n'avait pas été si longue que ça à convaincre, au final, il fallait bien l'avouer. Byron n'est pas le genre d'homme que l'on ignore en cas de drague intempestive, il faut bien l'avouer. Alors, depuis, c'est un jeu incessant de séduction, de sous-entendus, de sourires, de regards. Rien de plus. Et c'est ce qui rend la situation si confortable pour Meredith, qui a pris ses quartiers dans ce bar en fin d'après-midi pour travailler. Pas seulement, mais ça, c'est déjà dit dans la chanson. Où cela mène ? Nulle part, absolument nulle part. Il travaille, à chaque fois et elle ... et bien c'est elle, il n'y a pas vraiment à essayer de chercher plus loin. Mais ils ne font de mal à personne, pas vrai ?

En attente de construction.

Leur rencontre date de bien avant la Nouvelle Salem, quand elle a accepté l'idée de vendre son corps, ou tout du moins des images de celui-ci sur Internet pour financer ses études. Il était le photographe qui a pris ses tous premiers clichés. Evidemment, elle a eu beaucoup de mal à se lancer, mais il a su, patiemment, la faire s'ouvrir. Finalement, il lui a offert un verre, qu'elle a accepté, suivi d'un dîner. Ils se sont raconté leurs vies, comme deux étrangers le font si bien, sans conséquences, et, ayant un peu trop bus et étant simplement attirés, également, ils ont fini dans le même lit, et pas pour faire du tricot. Ils ne se sont plus revus depuis, jusqu'à ce jour où elle a débarqué au lycée de la Nouvelle-Salem, où il enseigne le français. Collègues, maintenant, ils ont progressivement renoué des liens d'amitié, maintenant plus que forts. Elle ne peut se passer de lui. Et, à chaque fois qu'une soirée tourne mal, entendre par là que Sade la convoque un soir, c'est chez Leandre qu'elle s'échoue. Il n'y a que lui qui parvienne à l'apaiser. Il ne pose pas de questions, il s'occupe d'elle comme personne, et elle finit par dormir avec lui ... dormir, uniquement, cette fois. Elle sait qu'il bout de lui demander qui lui fait subir ces horreurs ... mais elle a trop peur pour lui dire. Qu'il fasse quelque chose de stupide. Qu'il se mette en danger. Elle ne le supporterait pas.

Une rencontre imprévue, c'est le moins que l'on puisse dire. Néo est entré dans la vie de Meredith comme un boulet de canon, lorsqu'ils se sont rendu compte qu'ils avaient tous les deux loué le même appartement, ni l'un ni l'autre n'ayant remarqué qu'il s'agit d'une colocation. Ils essayent de faire avec, même si ça n'a rien d'évident, à la base. Mais maintenant, elle s'est faite à sa présence, appréciant sa compagnie. La communication n'est pas aisée étant donné qu'il parle un anglais très approximatif, mais elle essaye de se mettre au grec pour faciliter leurs échanges. Elle aime son côté gamin parfois, qui sourit de façon émerveillée. Elle redoute par contre énormément ses accès de colère, qui la font s'enfermer dans sa chambre. La violence ... Très peu pour elle. Mais elle arrive à l'apprivoiser, doucement, lentement, et en vient à apprécier ce jeune homme.

Pauvre, naïve, douce Meredith. Elle n'était pourtant pas à se bercer d'illusions sur les motivations des hommes. Mais étrangement, quand celui-ci l'a contactée, via son site, elle n'a pas reculé. Elle aurait dû, et le regrette énormément aujourd'hui. Mais l'appât du gain était trop fort, trop important. Délivrer des lettres, même à l'autre bout du pays, pour une somme exorbitante ... Et il semblait doux, il écoutait, avait une histoire semblable à la sienne. Chaque fois qu'il lui donnait une lettre, il semblait tellement sincère, tout comme son frère. C'était de l'argent facile, et il y avait lui, et l'attraction qui exerçait sur elle. Un visage rassurant, un regard magnétique, et l'espoir qu'il y ait encore du bon dans l'homme. Pauvre, pauvre Meredith. Il aurait été stupide de dire que son choix de venir à la Nouvelle Salem n'avait pas été légèrement influencée par sa présence en ces lieux. Et un soir, cherchant une épaule, des bras au creux desquels se réfugier, elle a frappé à la porte de Sade. Au temps pour son conte de fées. Jamais, même dans ses pires cauchemars, elle n'aurait pu imaginer pareille souffrance, physique, psychologique. S'être trompée, une fois de plus, son corps, livré aux caprices d'un fou ... au regard si pénétrant. Brisée, elle sait que l'emprise qu'il a sur elle est bien trop forte. Il peut tout faire basculer en un soupir, une parole à une autre personne ... Il la tient. Et elle ne peut s'empêcher de frissonner en le voyant. Même quand il la touche. Stupide. Illogique. Mais il a quelque chose qui la fascine. Elle n'en redemande pas, non. Mais elle sait qu'elle ne pourra jamais lui dire non. Du moins ... jamais définitivement.

Perdue dans ce nouveau lycée, une main s'est rapidement tendue, celle de Will. A la première réunion avec tous les professeurs, le sort a voulu qu'ils se retrouvent l'un à côté de l'autre, et ses plaisanteries ne volant pas très haut l'ont immédiatement mise à l'aise, éclatant de rire quitte à se faire regarder de travers. Elle le trouve incroyablement rafraîchissant, et recherche sa compagnie autant que faire se peut. Un pote dans cette ville, un bon point de repère, qu'elle apprécie énormément. Il la fait rire, la rassure, sait la mettre à l'aise, et au final il est l'un des rares avec lesquels elle se sent en confiance.