PÈRE :Dimitri Joseph Reegan, homme d'affaires dans une petite entreprise & humain
MÈRE :Chloë Layla Reegan, cuisinière dans une cantine scolaire & humaine
FRÈRES & SOEURS :• Katy Lisa Reegan, scolarisée dans une école pour handicapés & humaine • William Thomas Reegan, collégien & humain
FAMILIER :Câlin, un adorable labrador chocolat. A mes yeux, il compte énormément puisque Câlin est très important pour Katy.
School Report
CROIS-TU EN LA SORCELLERIE ? Qui ne croit pas en la magie/sorcellerie ? On a tous baigné dedans quand on était enfant...
AS-TU DÉJÀ ÉTÉ TÉMOIN, VICTIME OU BÉNÉFICIAIRE D'UNE MANIFESTATION DE MAGIE ? Je pense avoir été témoin d'une manifestation de magie. Malheureusement, j'ai oublié quand et où, et si ce n'était pas dans un rêve ou non.
CHANCE HARBOR ET TOI :regard que posent les autres sur toi de manière générale, souvenirs, etc.
ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRE :Je pratique la gymnastique rythmique et la natation, et je travaille accessoirement pour le Yearbook/Journal en temps que photographe.
Dear Diary
J'avais les écouteurs sur les oreilles et rien n'aurait pu me distraire. Je regardais, par la fenêtre de la voiture, la route défiler. Les arbres passaient à toute allure, les vaches et les chevaux aussi. On faisait un retour aux sources. Enfin, si on peut dire ça comme ça. On allait juste rendre visite à mes grand-parents, ceux qu'on ne voit que tous les dix ans. Donc, autant dire que je ne les ai jamais vu. Allez savoir pourquoi, je ne les ai jamais vu. Maman évoquait un lointain désaccord entre elle et le « Vieux », comme elle se plaisait à le surnommer. Papa, lui, préférait se taire. Il n'a jamais aimé Papy mais il ne le lui a jamais fait remarquer. Et en voyant la nature se dérober ainsi sous mes yeux, en me garant dans l'allée de notre ancienne maison devenue la résidence secondaire de mes grands-parents, un flot de souvenirs refit surface. Des images fugitives se succédaient. Une petite fille qui courrait dans l'allée menant à la maison, faisant voler sa robe fleurie derrière elle. Un homme qui la prit dans ses bras et la fit voltiger dans les airs. Une mère qui les regardait, attendrie par ce moment de complicité. Je revoyais aussi cette même petite fille jouer dans l'herbe tendre du jardin, en compagnie d'un enfant encore en bas-âge. Dans ce même jardin, je revois des ballons baudruches aux couleurs vives et éclatantes, un immense gâteau d'anniversaire, des paquets enveloppés et pleins d'enfants. Et la petite fille au milieu de tout ça, sa couronne en papier sur la tête, un grand sourire scotché sur son visage. Elle semblait heureuse. Heureuse d'être là, d'avoir du monde autour d'elle. Cette petite fille, c'est moi. Née le 13 août 1994 à Detroit, dans le Michigan. Papa est un homme d'affaires d'une petite entreprise qui tend à péricliter. Mais lui, il se bat pour garder la tête hors de l'eau, pour que la société dans laquelle il travaille reste sur pied. Et Maman est cuisinière dans une école. Certes, ce n'est pas le boulot rêvé mais elle l'aime et ça lui suffit. Ne me demandez pas comment ils se sont rencontrés. Dès que je pose la question à Maman, elle rougit et prétexte une envie d'aller aux toilettes. Quant à Papa, il n'y répond tout simplement pas. Toujours est-il que je suis là ! J'ai grandi pendant quatre années dans cette ville. Puis, un an après la naissance de Katy, ma petite sœur, nous sommes partis vivre dans le quartier Marina's Avenue, dans la Nouvelle-Salem. C'était une nouvelle vie qui s'offrait à moi. Je ne savais pas si j'en avais envie. J'aimais bien Detroit, c'était cool. J'avais mes amis là-bas, mon école, ma maîtresse qui m'apprenait les mots, qui m'apprenait les chiffres et la lecture, qui m'apprenait à écrire. Il fallait tout recommencer. Je ne pouvais pas dire non, je ne savais pas encore le faire à ce moment-là, sauf quand il s'agissait d'aller me coucher ou d'aller prendre un bain. Dans cette ville, Maman nous inscrivit, Katy et moi, à la baby gym. Katy essayait tant bien que mal de suivre le cours. Elle a été diagnostiquée handicapée, atteinte de la trisomie 21. Ses cris étranges ont dérangé les autres enfants et Maman a dû la retirer. D'ailleurs, Katy et moi ne sommes pas scolarisées dans le même établissement. Mon école ne prenant pas en charge les enfants handicapés mentaux, elle est dans une école d'une ville proche de la Nouvelle-Salem. Le midi, c'est Papa qui va la chercher et qui mange avec elle à la maison. Maman n'a pas le temps et moi, je mange à la cantine. L'école, c'est cool, quand on est petit. On se fait tout plein de potes sans se soucier des crasses qu'on fait dans notre dos. On s'engueule, c'est vrai, mais l'instant d'après, on se réconcilie en jouant à la marelle ou aux billes, en mangeant ensemble notre collation du matin. Quand on m'embêtait, je ne pouvais pas dire « Ah siiiiiii ! Je vais le dire à mon grand-frère ! », je n'en avais pas. C'était l'un de me grands complexes d'enfants. Là où tous mes amis en avaient, j'étais solitaire. Je me renfermais sur moi-même, suffisamment pour être seule dans mon coin de cours, à jouer avec mes barbies. Il y aurait eu Katy avec moi, j'aurais joué avec elle, et puis, entre elle et moi, il n'y a pas de grandes différences. Elle aurait été mise à l'écart par les autres enfants et moi, je me mettais volontairement à l'écart. Un jour, Papa vint avec Katy à l'école. C'était l'heure de la récréation et lorsque ma petite sœur apparut, je vis bien les rires moqueurs et les railleries qui fusaient hors de leurs bouches assassines. Katy gigotait dans sa poussette et poussait des cris sans aucun sens, et Papa avait un immense sourire. Il alla parler avec la maîtresse et je repartis avec lui. William est né. J'avais sept ans ce jour-là. Je trouvais que le bébé était moche et gueulard, mais je devais faire avec. Il me réveillait toutes les nuits avec ses pleurs incessants, jusqu'à ce que Maman ou Papa se lève pour le nourrir. Mais William, je l'aime bien bien qu'en grandissant, il me tire sur les cheveux ou se mette à hurler et à pleurer en voyant Katy. Je voyais bien que ça la blessait, mais je ne pouvais rien y faire hormis l'emmener jouer avec moi. Et puis il y a ces vérités que l'on nous a caché et qu'on nous cachera toujours. J'entrais au collège, l'appréhension me nouant le ventre. Je ressentais juste l'envie de me carapater à toute vitesse. Pourtant c'est là que je réussis à vaincre ma solitude qui tendait à grandir. Je n'étais plus cette fille qui se coupait volontairement des autres, j'étais Kelsey, cette fille entourée de quelques amis, à l'air aussi discret que rêveur. J'écoutais toujours tout le monde, je faisais comme tout le monde. J'avais même tendance à me faire marcher dessus, tellement j'étais « trop bonne trop conne ». Ça me blessait, mais je n'osais rien dire. Je préférais me complaire dans ces souffrances et m'en échapper par la rêverie que de devoir régler ces problèmes avec les autres. J'étais une élève normale, ni trop intelligente ni trop nulle. Mes notes se maintenaient au dessus de la moyenne, oscillant entre 12 et 15. Au collège, j'étais cette fille-là, celle qui écoutait en cours, qui avait même tendance à rapporter telle ou telle chose. Oh, je m'en étais attirée, des ennemis. Mais j'ai changé depuis. A la maison, j'étais Kelsey, cette petite fille extravertie, qui s'occupait de son petit frère et de sa petite sœur. J'étais le « bras droit » de Papa et Maman, qui se fatiguaient au boulot et à s'occuper de Katy et William. J'étais très épanouie, chez moi. Je rigolais, je jouais, je me fondais avec mes frères et sœurs. Pourtant, un jour, tout changea. J'étais alors en Quatrième, âgée de 14 ans, donc. Et j'ai rencontré, au collège, ce garçon qui faisait faire à mon cœur des cabrioles dans ma poitrine. J'étais raide dingue amoureuse de lui, au point de le laisser hanter mes rêves nocturnes. Il vit bien qu'il ne me laissait pas indifférente et il s'en amusa. Au début, il me tournait autour, me piquait le cœur avec des épines de sarcasme avant en fin de compte, de me tendre la main et de me serrer tout contre lui. On est sorti plusieurs mois ensemble, je croyais filer le parfait amour. Mais il se jouait de moi. Un bel idiot, pur et simple. J'étais trop aveugle pour le remarquer. C'est Katy qui m'a ouvert les yeux. Elle aussi elle avait son copain, dans son école. Et ils vivaient une histoire à la « Carpe Diem », sans embarras ni rien. Je les enviais. Cette relation m'avait épanouie, m'avait fait grandir, mais les manigances de mon copain m'avait rendue lunatique. J'étais très calme et sitôt qu'il ouvrait la bouche et qu'il « m'envoyait faire une tâche », je lui balançais un truc au visage. Si je le blessais, tant pis. Il fallait qu'il comprenne ma douleur. Quand je rentrais à la maison, je passais outre les demandes d'aide de mes parents et j'allais m'enfermer dans ma chambre faire mes devoirs, traîner sur l'ordinateur, lire un livre ou tout simplement me laisser aller à la rêverie. Je devins distante avec ma famille, refusant même de participer aux repas de famille. Mes amis comptaient bien plus pour moi que mes parents et mes frères et sœurs. J'étais bien moins docile avec ces derniers qu'avec mes amis. Et c'est sur ce airs-là que j'entrais au lycée. Et c'est sur ces airs-là que j'entamais ma dernière année là-bas.
Behind The Screen
PRÉNOM/PSEUDO & ÂGE : Adélaïde/Alinoé FRÉQUENCE DE CONNEXION (/7JOURS) : ■■■■■■■ ( pas de rp tous les jours ^^' ) COMMENT AS-TU CONNU TSG ? Grâce à Magical-School TON AVIS SUR LE FORUM : Très très gros coup de coeur pour le design et je ne pouvais m'empêcher de revenir sans cesse dessus en hésitant à m'inscrire. Et puis il m'a fallu du temps pour faire le rapprochement entre ce forum et la série The Secret Circle ( que j'ai commencé hier et que je trouve extra ) XD UNE INCANTATION POUR LA ROUTE ?
Dernière édition par Kelsey A. Reegan le Dim 13 Nov 2011 - 23:43, édité 8 fois
Sujet: Re: Kelsey A. Reegan - Il suffira d'un signe Dim 13 Nov 2011 - 14:59
Thx !
Je pense avoir fini ma fiche !
edit : j'ai oublié le mdp *mode boulet on*
Maëve C. Foster
♣ Messages : 293 ♣ Date d'inscription : 09/11/2011 ♣ Crédits : bedshaped♣ Activité : Future cadre dans une entreprise à quelques pas de New Salem. ♣ Bonus : 2251 Rebirth Road - CrowHaven - New Salem
Sujet: Kelsey A. Reegan - Il suffira d'un signe 
Sam 12 Nov 2011 - 17:57
Bon courage pour ta fiche, si tu as un doute ou une question n'hésite surtout pas 
Merci !
