PÈRE :Henrik Ellington, humain veuf, autrefois marié à Anna, est un chasseur solitaire. Il a disparu, il y a neuf mois, après avoir assassiné le sorcier qui a tué son père.
MÈRE :Anna Venediktov était une sorcière. Elle est morte en mettant Zofia au monde et son père, Alaric Venediktov, est le meurtrier qu’Henrik a traqué durant plus de dix ans.
FRÈRES & SOEURS ://
FAMILIER ://
School Report
CROIS-TU EN LA SORCELLERIE ? Zofia n’a jamais réellement réfléchit à la question. Elle ignore tout de ses origines mais, au fond d’elle, si on le lui apprenait, elle ne serait pas vraiment étonnée.
AS-TU DÉJÀ ÉTÉ TÉMOIN, VICTIME OU BÉNÉFICIAIRE D'UNE MANIFESTATION DE MAGIE ? Non, jamais. Zofia a grandit avec Henrik et celui-ci lui a seulement dévoilé qu’il en avait après le meurtrier de son père, mais non pas que celui-ci était sorcier. Elle ne sait rien de la magie.
CHANCE HARBOR ET TOI :Présente à Chance Harbor depuis quatre mois déjà, Zofia ne s’est pas réellement intégrée. Bien sûr, elle fait partie de certains trucs et elle a rencontré quelques personnes qu’elle apprécie, mais elle est plutôt du genre discret. On la voit comme une fille douce et agréable, mais quelque peu inaccessible.
ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRE : Zofia fait partie de deux clubs différents. Elle est rédactrice au journal « The Chatterbox », où elle y écrit des petits articles, mais elle fait également partie de la troupe de théâtre « The Sweet Pandemonium Theater Company », où elle est une actrice plutôt douée.
Dear Diary
Il était une fois, une jolie petite fille qui… Non, attendez.
Si la vie de Zofia s’était trouvée être un conte de fée, son histoire aurait alors pu commencer par « Il était une fois… ». Toutefois, il n’en est rien, alors pourquoi ne pas simplement débuter en affirmant que tout commença avec la rencontre d’Henrik Ellington et d’Anna Venediktov ?
Rien ne prédisposait ces deux-là à finir ensemble.
Henrik était un anglais typique et banal, employé modèle dans la pharmacie de son père. Il avait devant lui un avenir tout tracé, ses arrières étaient assurés, il avait tout prévu. Sans autre ambition, il comptait simplement reprendre l’affaire familiale à la mort de son paternel. Son existence était plate, sans soucis majeurs, ennuyeuse en somme. Tout fut bouleversé par la simple et bonne raison qu’ils se retrouvèrent, lui et son géniteur, au mauvais endroit, au mauvais moment. Une petite boutique de souvenir, dans le nord de Leeds, qui intéressait de près quelqu’un qui s’était décidé à agir ce jour même. Une personne ayant mal tournée, un sorcier qui utilisa le feu de sa haine pour réduire en cendre celui à qu’il devait beaucoup d’argent, brûlant toutes personnes autour sans s’en soucier. Henrik réussit à échapper à cette folie de justesse, par chance, et il ne garda en souvenir de ce jour qu’une large brûlure dans le dos, ainsi que le poids d’un trop grand chagrin sur les épaules. Celui de la perte du seul être cher qu’il lui restait, sa mère étant décédée de maladie quelques années plus tôt. Ce fut l’instant qui signa le plus grand changement dans sa vie. Après maintes recherches, entrainements et douleurs, Henrik devint le chasseur atypique qui poursuivit sa vengeance jusqu’en Russie.
Anna était une talentueuse sorcière russe, pas aussi sage et raisonnée que sa propre mère Katarina, mais elle y viendrait tôt ou tard, à force d’effort. Car, impétueuse et fougueuse, elle avait hérité du caractère brutal de son père. Celui-ci s’était envolé de la maison, alors qu’elle n‘était qu‘une fillette. C’était un homme qui aimait le jeu et un peu trop les femmes pour rester fidèle à la sienne. Il empruntait de l’argent à tout va, à tous ceux qui avait à lui en donner. Il était revenu des années plus tard, en affirmant qu’il avait « réglé » l’ensemble de ses problèmes. Anna avait eu du mal à y croire et ses soupçons s’étaient révélés exacts, lorsqu’elle avait vu débarqué en pleine nuit un homme désirant tuer son paternel. Sans réellement savoir pourquoi, elle avait protégé ce dernier en disant à l’inconnu qu’elle ne connaissait pas de personnes correspondant à sa description et qu’il devait s’être trompé de maison.
C’était de cette façon un peu mouvementée qu’avait commencé leur relation. Et leur couple, contre toute attente, avait perduré de nombreuses années.
Anna s’était toujours douté qu’Henrik était un chasseur, et c’est ce pourquoi elle ne lui avait jamais rien dit quant à sa condition de sorcière.
Quand à Henrik, s’il avait eu le moindre soupçon sur la nature de sa femme durant leurs longues années de cohabitation, il avait préféré jouer l’autruche et se taire. L’amour l’avait rendu tolérant, aveugle. De plus, naïf, il avait vécu durant fort longtemps à quelques kilomètres seulement du meurtrier de son père, sans rien en savoir.
Katarina, la mère d’Anna, finit par découvrir ce qu’avait fait son mari et elle préféra instaurer une certaine distance entre eux, ne pouvant se résigner à le dénoncer. Elle partit s’installer à la Nouvelle-Salem, après avoir informé sa fille des faits. Celle-ci, enceinte de sept mois, décida de mettre au courant Henrik après la naissance de leur enfant. Le problème fut que Zofia naquit prématurément. L’accouchement se passa avec de grosses complications ; Anna mourut, expirant avec son secret au bord des lèvres.
Après le décès de sa femme, Henrik reprit avec plus d’acharnement que jamais sa quête de vengeance. Bien sûr, il s’occupait de sa fille aussi. Avec amour et tendresse, il la chérissait, seul et dernier souvenir de sa défunte aimée, mais la rage qu’il avait emmagasiné en lui durant toutes ses années commençaient à devenir trop forte. La tristesse d’une nouvelle perte s’ajoutait à une plus ancienne, rendant l’homme dangereusement inquiétant.
Puis vint le jour où, à son tour, il apprit l’identité de l’assassin de son paternel.
Alaric Venediktov.
Il ne sut, au départ, pas vraiment comment réagir, mais il se laissa finalement aller à son obsession. Une chasse sans relâche débuta. Dans les premiers temps, il emmenait sa fille avec lui, peu importe sa destination. A sept ans, à peine, elle connaissait déjà l‘Italie, l‘Angleterre, la France et l’Australie.
Elle prenait des cours particuliers avec des précepteurs différents, à chaque fois, et étudiait les cultures de tous les pays auxquels elle était confrontée. Zofia apprenait vite, c’était une jeune fille intelligente et, à l’âge de quinze ans, elle ressemblait plus que jamais à sa mère. Physique semblable, ainsi que caractère similaire, son père avait parfois bien du mal à soutenir le regard son enfant, tant il était ressemblant à celui d’Anna.
Mais, plus Zofia grandissait, plus sa curiosité s’attisait. Elle s’était, depuis fort longtemps, aperçut que son père et elle fuyaient quelque chose, ou quelqu’un, ou alors qu’ils le suivaient. Cependant, elle n’avait jamais encore posé de questions. Ce ne fut que lorsqu’elle atteint ses seize ans qu’elle osa questionner Henrik. Lui, si renfermé, refusa de lui répondre. Il ne souhaitait pas lui parler d’Anna ou du meurtre de son père, mais sous l’insistance persistante de la jeune fille, il finit néanmoins par céder. Il lui conta sa propre histoire, puis celle de sa mère, omettant simplement ses origines de sorcières, puisque les ignorant.
Zofia ne fut pas effrayée. Elle avait lu beaucoup de livres en tout genre, et son père l’ayant protégé de la réalité et de la vraie vie en la maintenant enfermée le plus souvent à l’intérieur des maisons dans lesquelles ils logeaient, elle ne pouvait savoir que des histoires comme celles-ci n’arrivaient pas à tous. Elle vivait dans un cocon d’illusions et n’avait jamais connu, ni vu, la cruauté de l’Homme. Elle n’avait donc que son imagination pour guide.
Durant l’année qui suivit, Henrik chercha plus intensément encore le sorcier. Il en trouva deux autres, qu’il réussit à exécuter, puis il finit par tomber sur l’homme qu’il avait traqué durant de nombreuses années. Ou, plus exactement, ce fut Alaric qui vint le trouver. Il sonna tout simplement à sa porte, un jour. Ce fut Zofia qui lui ouvrit. Méfiante, elle refusa de le laisser entrer, mais lorsqu’elle voulut refermer la porte, il bloqua le battant et pénétra dans le hall, de force.
Se réfugiant à la cuisine, elle extirpa un couteau du tiroir, et en se débattant, réussit à le taillader. Cependant, lui aussi. Il réussit à enfoncer la lame un peu au-dessus de sa hanche droite. Une déchirure dans sa chair qui la laissa le souffle coupé, un cri de douleur aigüe bloqué dans l’œsophage. Désirant simplement faire passer un message à Henrik, il la laissa baignant dans une mare de sang. Son père la découvrit, peu de temps après, et réussit à la sauver de la mort de justesse.
Zofia gît dans un lit d’hôpital, durant de longues heures, par la suite. Le blanc de la pièce lui brûlait les rétines, le silence plat vrillait ses tympans. Cependant, le pire était cette solitude qui lui nouait l’estomac, omniprésente en tout temps, excepté lors des visites du dernier de ses précepteurs. Henrik ne vint la voir qu’une seule fois. Au début. Il était immergé dans une haine totale et sans borne, à la recherche d’Alaric, l’homme dénué de scrupules qui brisait sa famille. Il finit par le trouver et dans un combat acharné, il ne l’emporta que grâce à son âge plus jeune.
Il tua le vieil homme, sans remord, brûlant son corps désarticulé pour être certain de sa fin.
Zofia entendit aux informations cette nouvelle et lorsque le nom Venediktov fut prononcé, elle sut que son père avait réussi sa vengeance. Malheureusement, elle n’eut pas plus de nouvelles.
Henrik avait disparu, ne laissant que quelques traînées de sang.
Son précepteur se chargea d’elle pour le reste de l’été, puis la confia à sa grand-mère, Katarina, dernière parente possédant la vie.
Cela fait tout juste quatre mois que Zofia est arrivée à la Nouvelle-Salem. Pensionnaire de l’internat en semaine, elle s’occupe néanmoins de la vieille femme le week-end, ignorant le fait qu‘elle soit une sorcière. Elle achète ses médicaments, s’occupe de renouveler son traitement, prépare le souper quelquefois, rempli la gamelle de son husky « Lucky » et entretient la maison, tout en se gardant de tenir son niveau scolaire au-dessus de la moyenne. Sa grand-mère est la seule personne à l’appeler « Rozenn », car « Zofia » est le prénom qu’Henrik avait choisi et elle détestait le jeune homme.
Ici, Zofia espère bien reprendre une vie tranquille, mais elle se doute tout de même que celle-ci ne le sera jamais. Appelez cela… un presentiment ?
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Dernière édition par Zofia R. Venediktov le Mar 27 Déc 2011 - 0:15, édité 7 fois