Les familles dont il est question ici font partie de l'Histoire même de la Nouvelle-Salem. De l'époque de sa fondation à nos jours, elles ont participé activement à l'évolution de la ville et ont ainsi gagné en puissance et en notoriété. Il va sans dire que ces familles sont intimement liées aux évènements particuliers qui ont marqué les siècles, puisqu'elles sont sorcières. Vous trouverez ici une liste exhaustive suivie d'une description des particularités de chacun de ces lignées. Pour chaque nom, il est possible de choisir d'interpréter un membre de la branche principale : dans ce cas, il vous sera demandé de prendre le nom d'origine, qui se transmet de pères en fils (les aînés bénéficiant d'une place de choix de la majorité des cas). Vous pourrez également appartenir à une branche plus éloignée et porter ainsi le nom de votre choix. Tout lien avec l'une de ces familles devra être mentionné dans les fiches de présentation. Le staff s'accorde le droit de l'accepter ou de le refuser, mais n'hésitez surtout pas à tenter votre chance!

Famille Savage

LÉGENDE :
Les origines de la famille Savage remontent jusque dans les pays bretons, il y a de cela des milliers d'années. Beaucoup de rumeurs ont longtemps tourné autours de cette noble famille comme quoi elle abriterait des Merlinus (sorciers descendant des premiers disciples de Merlin). Une famille au cœur pur ayant toujours été la cible préférée des apôtres du mal, car on dit leur sang et leur connaissance vaste et sans limite. Un Savage, c'est avant tout un homme de grand renom, qui sait se faire aimer, et qui sait gagner la confiance des gens par sa volonté, sa détermination, et son côté noble, voir chevaleresque pour les causes plus ou moins perdus. Sociable, portés sur la communauté, les Savage ont parcouru les âges, les siècles, et les lieux (unité de mesure) avant de finir par s'échouer aux états-unis, puis à Salem. Doués pour la magie d'invocation, ils font cela sans réellement se casser la tête pour trouver des rimes, ou autres. Adorateur des pierres, ils sont très croyant sur ce domaine. Comme toute grande famille de sorciers et de sorcières, ils possèdent un Livre des Ombres particulièrement bien remplis. Les Savage ont toujours eut des jobs dans l'éducation, ou dans l'autorité, et ce, depuis des centaines d'années. Plus récemment, Théodore Savage, le père de Clyde Savage (actuel Professeur d'Histoire et de Géographie), a été élu Maire à deux reprises avant de se couler une retraite plus ou moins paisible, gardant toujours un oeil sur les affaires de la Mairie.


FAITS :
La famille Savage compte parmi les premières familles de sorcières immigrées de la ville. Ses membres ont posé pieds sur les terres de la Nouvelle-Salem en 1675. Ils ne comptent pratiquement que des hommes (Charlotte Savage fait donc partie des rares exceptions de la famille). Chose assez amusante, dans le sens où les sorciers masculins seraient une denrée rare selon les diverses légendes. Toujours plus ou moins raffinés, ils ne jurent que par l'Irlande et se disent tous irlandais avant d'être américain, et ça, depuis des générations. Ils sont doués pour la magie d'invocation et n'ont pas peur de "sortir l'épée". Les Savage sont, de manière générale, agréables, sociables, taquins, peut-être un peu macho, autoritaires, respectables, et droits. Bien sûr il existe des exceptions mais, dans l'ensemble, ils sont tous des hommes biens.


THÉODORE SAVAGE est actuellement le patriarche de cette famille. Il a 58 ans, est très bien conservé et n'hésite pas faire rouler la mécanique pour épater la galerie. Maire par 2 fois dans le passé, il fut un Shérif d'exception pour Salem. Actuellement, il est au conseil municipal de la ville où il chauffe un banc depuis la fin de son mandat, il y a trois ans. Théodore, surnommé Ted', Teddy ou encore Théo', est quelqu'un de très aimé dans la ville. C'est un Savage pur sang.

(possibilité de lui faire un ou deux frères. Il est impossible néanmoins de lui donner une soeur, mais d'éventuels cousins, pourquoi pas.)

Famille Rosewood

LÉGENDE :
Un jour, une jeune femme de cette famille immigrée d'Europe s'est découvert des pouvoirs qui l'ont menée vers Salem, d'après les rumeurs dont elle eut vent. Eléonore Rosewood fut l'une des premières sorcières à suivre ses nouveaux amis, sorciers également, lors de la fondation de la Nouvelle-Salem, après avoir fui les terribles procès de l'affaire de la Chasse aux Sorcières de 1692. On n'en sait pas plus sur les origines de cette jeune, jolie et talentueuse Eléonore. Dans son carnet, devenu aux fur et à mesure du temps, son livre des ombres, cette dernière ne mentionne que très peu sa vie passée, à croire si la création de son journal intime et de la découverte de sorciers comme elle fut pour elle une véritable renaissance. Doué pour la culture de plantes, la fabrication de potions et l'astrologie, elle en a fait la marque de sa famille par le biais de l'hérédité sans réellement le vouloir. La boutique de Fleurs, Rosewood Garden, à la Nouvelle-Salem, est née en même temps que la ville et se transmet de mère en fille depuis lors. Elles ont toujours jugé les garçons, même les leurs, comme incompétents dans l'art des plantes. A tord ou à raison! Leur emblème est une jolie rose sombre aux épines assassines et aux pétales délicats.


FAITS :
La famille Rosewood est l'une des familles fondatrices de la ville et compte bon nombre de femmes et de puissantes sorcières. Eléonore Rosewood était une femme brillante, quoiqu'un peu réservée, mais d'une douceur sans pareil. De nombreuses rumeurs sur sa personne disent que c'est elle qui serait à l'origine du rituel de purification des artefacts grâce au bain de pétales de roses. Elle a crée sa boutique de fleurs sur la Nouvelle-Salem, qu'elle a ensuite transmise à sa fille, qui l'a transmise à sa fille, et ainsi de suite jusqu'à ce que Griselda, actuelle matriarche de la famille Rosewood, l'ait en sa possession. Délicates, douces et cultivés dans l'ensemble, on ne trouve aucune mauvaise sorcière au sein de ce clan. Douées en matière de botanique, de potions et de rituels, elles ont fait de leur savoir faire un véritable art. Elles connaissent les pierres par leurs petits noms et aiment à s'en servir pour se protéger ― ou encore, pour jouer des tours taquins à leur entourage. (Interdiction de manipuler le feu, parmi les affinités avec les éléments)


GRISELDA ROSEWOOD-SAVAGE est la matriarche du clan Rosewood. Gérante du Rosewood Garden, c'est une bonne mère, et une excellente grand-mère. Elle a des yeux partout et considère tout le monde comme ses enfants. Douée dans la fabrication de potions pour soigner les maladies les plus courantes, Griselda n'a jamais voulu agrandir sa boutique, car elle sait que ses aïeux ne l'auraient pas souhaité non plus. Féminine, mais pas soumise, elle ne rate jamais une occasion de dire ce qu'elle pense si elle trouve le moment opportun. C'est une excellente conseillère pour à peu près tous les sujets de cœurs.

(possibilité de lui faire une ou deux soeurs, mais pas d'enfants supplémentaires)

Famille Foster

LÉGENDE :
Foster est un nom commun chez les anglophones.. Seulement, Foster reste un nom marqué au sein même de Salem. On ne parle pas de New Salem mais bien de Salem, le village dévastée par la chasse aux sorcières de 1692. Ann Foster était la mère de Mary Lacey, l'une des "possédés". Seulement, Mary a fini par être à son tour accusée de sorcellerie... Elle a entrainé sa mère dans sa chute. Mary n'est pas morte mais sa mère n'a pas survécu à l'emprisonnement. En hommage à celle-ci, elle a décidé de faire perdurer la lignée Foster en donnant son nom à son fils unique. Richard Foster est un descendant de Ann Foster et de Mary Lacey, toutes deux sorcières. Mary n'est pas allée à New Salem lors de l'exode : elle n'aurait pu supporter de vivre au milieu de ceux qu'elle avait trahi. Elle ne s'est pas éloignée cependant et son fils s'y est installé. Richard est l'héritier du fils installé à New Salem, branche dont il est le dernier descendant depuis la mort de Cara Foster, une vieille tante célibataire et dont les deux enfants sont morts une vingtaine d'années plus tôt qui lui a légué la maison de Crowhaven, mais pas seulement...


FAITS :
La lignée Foster ne s'est jamais étendue, se limitant à un héritier par génération survivant ou ayant des enfants jusqu'à la génération comprenant le père de Richard : John et Cara Foster, des jumeaux nés 77 ans plus tôt. John a préféré laisser la maison familiale à sa soeur et s'est exilé dans une ville proche de New Salem, sûrement pour s'éloigner de cette concentration de magie. Si John est mort assez jeune, Cara, elle, a vécu jusqu'à l'année passée... Elle a vécu veuve presque toute sa vie et a vu ses enfants mourir bien trop tôt : elle a donc tout légué à son neveu, Richard, mais surtout, elle lui a aussi légué ses petits-enfants. C'est donc à ce moment-là que la famille Foster a décidé de venir s'installer à New Salem mais ça, c'est un autre morceau de l'histoire...
Cara a été mariée à un sorcier étranger à New Salem avec qui elle a eu deux fils. Ses fils ont gardé le nom de Foster et se sont vite retrouvés sans père quand celui-ci est entré en collision avec un arbre, un truste soir de novembre. Eux-mêmes ont eu deux enfants chacun avant de trouver la mort dans des circonstances mystérieuses auprès de leurs épouses... Cara a donc élevé seule ses quatre petits-enfants dans la connaissance de la sorcellerie mais avec une éducation qui diffère sûrement de celle des enfants de Richard. Ils sont donc désormais sept Foster de la même génération, chose qui n'était jamais arrivée. Richard et Olwenn prennent la décision de déménager pour s'installer à Crowhaven. La cohabitation est compliquée mais heureusement, la demeure est suffisamment grande pour tout le monde.
Pas de magie de prédilection pour la famille Foster : chacun se tourne vers ce qui l'attire le plus... Le mieux étant que les cousins ne soient pas tous portés vers la même spécialité.


RICHARD FOSTER Richard est un homme bon, attentif, parfois trop peu expressif cependant. Il est un pilier solide pour la famille Foster et il traite ses petits cousins comme ses propres enfants (ses cousins décédés lui manquent). Il est doué en magie rituelle et possède une collection d'athamés assez impressionnante : il tente depuis des années de réunir tous les athamés ayant un jour appartenu à un Foster. Il en possède actuellement sept.

(Richard et Olwenn peuvent être joués (et les prénoms changés); il reste de la place dans le noyau principal de la famille puisqu'il faut un frère et une soeur à Maëve ainsi que quatre cousins issus de deux fratries; d'autres Foster pourraient être joués mais ils seraient issus d'une branche qui a réussi à éviter la pseudo malédiction qui n'autorise qu'un héritier par génération. A savoir qu'un membre d'une autre fratrie est présent, Will Foster et qu'il cherche une petite soeur)

Famille Belmoth

LÉGENDE :
C’est à Salem que se situent les racines connues des Belmoth. Difficile de remonter plus loin qu’à cette époque, les documents officiels liés à leur nom ayant été brûlés lors de la célèbre Chasse qui fit plus d’innocentes victimes qu’elle ne supprima de réels sorciers. Le drame de cette famille se joua entre trois protagonistes : Giles ― un fermier bourru et prospère, et ses deux petites-filles ― Ann et Elladora, deux jeunes femmes aux caractères strictement opposés en dépit de leur gémellité. L’histoire raconte que la sensibilité et l’innocence de la plus jeune en firent une élue de la Magie des Rêves, si bien qu’elle fut témoin avant l’heure du carnage qui menaçait de s’abattre sur la ville. Giles, sceptique et persuadé qu’il ne s’agissait là que d’élucubrations de sa part, lui interdit d’en parler à quiconque, sans savoir que la magie était bel et bien une part de l’héritage charrié par le sang des siens... Une magie basée sur les illusions, si complexe qu’elle serait plus tard qualifiée d’Art. Quelques années plus tard, une chasse sans merci étonnement semblable à celle qu’Elladora avait entrevue dans ses cauchemars déchira Salem. Le fermier fut accusé de sorcellerie par une voisine rancunière, dont la véritable motivation était une question de séparation de terrain à la suite de laquelle elle avait été perdante. Face à son refus de reconnaître ses crimes, la justice infligea au vieil homme à être tué par empilement de pierres, supplice suffisamment lent et pénible pour lui donner le temps d’avouer. Son agonie dura plusieurs jours, sans qu’il ne cède. La culpabilité due à son incapacité à l’aider terrassa Elladora jusqu’à lui faire perdre la tête. Son aînée ne parvint pas à l’arrêter, et elle se livra volontairement. Mais l’adrénaline qu’elle ressentit en grimpant sur le bûcher, huée par le public et condamnée par la voix retentissante du prêtre, lui plut à un tel point qu’elle usa de ses pouvoirs pour qu’un autre corps brûle à la place du sien tandis qu’elle s’enfuyait… seulement dans le but de mieux revenir plus tard sous d’autres traits. Elle réitéra l’expérience à plusieurs reprises avant que la supercherie ne soit découverte; suite à quoi les bourreaux avertis optèrent pour la décapitation : radicale et imparable. Consciente des soupçons qui pesaient de plus en plus lourdement sur elle, Ann n’hésita pas un instant à se joindre aux Sorciers qui optèrent pour l’exil. Avant son départ, elle vengea cependant sa sœur en convaincant les bourreaux de cette dernière de se tuer de la façon dont ils s’en étaient pris à sa cadette : l’un se trancha la tête à coups de hache, l’autre se précipita dans les flammes.


FAITS :
Victimes de la Chasse, les Belmoth ont nourri depuis leur ancêtre Ann une certaine aversion pour les humains. La jeune femme a activement collaboré à la fondation du village, et ses descendants après elles ont consolidé la place qu’elle s’était forgée au sein de leur refuge : la Nouvelle-Salem. Excessivement fiers, les héritiers de la branche principale s’appliquent à conserver leur nom, hommes comme femmes, après le mariage, afin qu’il ne s’éteigne pas. Ils sont appréciés, car connus pour leur sens de la justice et leur équité. Seulement, ces caractéristiques qui font leur force sont en réalité prononcées à l’excès : dans l’ombre, ils œuvrent dans le but de s’assurer que les punitions infligées à ceux qui outrepassent les règles soient définitives ― ils ne sont pas adeptes des « deuxièmes chances ». Bien qu’ils soient en apparence très soudés, plusieurs d’entre eux ont choisi de mener leur existence loin des leurs au cours des siècles, effrayés par les extrêmes que les Belmoth s’avéraient capables de franchir « pour le bien » de la Nouvelle-Salem. Il est de coutume que les dissidents ― ceux ayant choisi de partir ou ceux ayant été reniés pour avoir déçu les leurs ― soient forcés de changer de nom, d’où la naissance de familles telles que les McFear ou, plus récemment, les Behemoth. Mais ce n’est pas tout : ils font également les frais, sur une durée de cinq ans, de la vengeance des Belmoth pour payer ce que ces derniers voient comme une trahison de leur sang, un outrage impardonnable. Il n’est pas rare que les persécutés finissent par quitter la ville. Quoi qu’il en soit, il a une chose qui ne change dans aucun des cas : les Belmoth ont toujours raison, et c’est systématiquement eux qu’ils renient qui subissent le mépris du reste de la ville.

NOTE : Il est possible d’appartenir à la lignée principale (les Belmoth ― le rôle de l’actuel(le) patriarche/matriarche est également libre), à une branche secondaire, ou à une ‘sous-famille’ (un membre renié). Dans le premier cas, le nom devra être obligatoirement conservé. Dans le second, il pourra être gardé ou changé, à votre guise. Dans le troisième, il devra obligatoirement être différent.