• POSSÉDES-TU UN LIVRE DES OMBRES? Le père de Jimy possède un livre des ombres. Cependant il ne l’utilise que très peu et c’est surtout son fils qui le lit en cachette depuis qu’il l’a trouvé, testant parfois certains de ses sorts.
  
• MAGIE DE PRÉDILECTION : La magie qui attire le plus Jimy, c'est la magie des bêtes, la magie sauvage. Il sait que c'est mal vu, qu'il apparaît ainsi presque comme un monstre, mais ce n'est pas par ambition personnelle ou pour avoir un ascendant sur quelqu'un (ici sur quelque chose), mais surtout par solitude. Il a besoin d'être entouré de façon continuelle et sa relation avec Sam est la plus importante pour lui. Même si c'est sa magie principale, il a aussi quelques facultés avec la magie d'invocation, la base de sa magie, mais ça il ne l'utilise quasiment pas, du moins pour l'instant.
  
• TENDANCE : Jimy aurait tendance à être pro sorcier. Il n’aime pas trop devoir cacher ses pouvoirs aux autres personnes. Surtout qu’il ne sait pas à qui il peut en parler et à qui il ne peut le faire. Alors il se tait et ça le mine. Il aimerait vraiment que les sorciers puissent vivre au grand jour. Après, bien ou mal, il n’a pas vraiment conscience des différences alors disons qu’il est neutre à ce sujet.
  
• OPINION SUR LES COVENS : Le jeune homme ignore si c’est bien ou si c’est mal. D’une certaine façon, il sait que ça peut être cool d’avoir un groupe avec lequel partager ses pouvoirs et surtout ses connaissances sur la magie et tout, mais Jimy agit d’une telle façon hypocrite avec les autres qu’il vaut mieux pour tout le monde qu’il reste seul.
  
• APPARTENANCE À UN COVEN : Non et Jimy ne compte pas en lier un, du moins pour l'instant. Jusqu'à trouver vraiment les personnes qui pourraient partager ça avec lui, il préfère rester tout seul avec sa magie.
  
• CHANCE HARBOR ET TOI : Aussi étonnant que ça puisse paraître lorsqu'on le voit comme ça, Jimy est un garçon très populaire. Il ne joue pas au foot, il n'est pas leader de quoi que ce soit, mais il reste celui qu'il faut avoir dans ses petits papiers. Ca s'est fait naturellement grâce à son immense charisme et sa façon de parler. Oui, Jimy est étrange, mais oui aussi, Jimy est cool.
  
• ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRE : Jimy est membre de la chorale. Il a de grandes facilités en chant et en musique et c'est ce qui lui plaît vraiment au fond de lui. Ce qu'il préfère, c'est se produire devant les autres élèves, mais ça arrive en soit assez rarement, la chorale n'ayant jamais vraiment eut le même attrait que le cheerleading, mais ça arrive néanmoins assez pour qu'il se sente heureux.

Biographie de Jimy Lewiston.
écrite par Jimy Lewiston dans le cadre d'un devoir de sociologie...
(les faits écrits sont inspirés de faits réels bien qu'ils soient partiellement romancés...)
NOTE (/20) : 19,5!

« Vite, vite vite, dépêchez vous » L’homme ne cessait de regarder sa montre, conscient que chaque minute perdue, était un désastre en soi. Il refusait de perdre du temps dans ce stupide ascenseur, alors que sa femme était en train de mettre au monde leur premier fils. Enfin, après quelques secondes qui parurent une éternité à notre futur père, l’ascenseur ouvrit ses portes, et il se dirigea vers la salle qu’on lui avait indiqué, heureux. Il en franchit la porte, au moment même où sa femme délivrait un dernier râle douloureux, et qu’un cri aigu se fit entendre. Sans le vouloir, il sentit des larmes lui picoter les yeux, tandis qu’il se dirigeait d’un pas mécanique vers le lit qui trônait . Sa main se déposa sur celle de sa femme, qui le fixa bientôt d’un regard aimant, bien que fatigué. Un sourire vint illuminer leurs deux visages, tandis que la sage-femme annonçait avec un certain enthousiasme : « C’est un garçon ». Ils le savaient bien entendu, mais par cette phrase, ils savaient aussi que leur fils était en bonne santé, et qu’il allait devenir grand et fort. Le père déposa un baiser sur le front de sa femme, avant d’aller prendre dans ses bras le petit garçon, il était selon lui magnifique, et ne put s’empêcher de s’en extasier : « Regarde Lexie, il est magnifique… Comment veux-tu l’appeler ? » « Que penses-tu de Jayms ? Jayms comme ton père, et en second prénom, Kyle, comme mon frère… On pourra l'appeler Jimy en plus! » Un nouveau sourire vint s’emparer de la mère lorsque son nouveau né fût dans ses bras, et aussi devant l’air surpris, mais très heureux de son mari. Elle savait qu’elle lui ferait plaisir en nommant cet enfant comme son père, parti trop tôt, et elle fût ravie de voir que c’était effectivement le cas. « Va pour Jayms alors… Bienvenue dans la famille Lewiston petit Jimy… ». Comme s’il savait qu’on parlait de lui, le petit bébé ouvrit grand les yeux, sans même pleurer, ravissant ses deux parents par un petit sourire édenté.

Quelques deux années plus tard, cette joyeuse entente et ambiance avait complètement disparu de la vie des Lewiston. Lexie et Spencer ne cessaient de se disputer à propos de tout et de rien, même si deux propos revenaient souvent. Tous deux concernaient la mère de Jimy, ses infidélités, et surtout, sa dépendance aux jeux de hasard. Elle dépensait des fortunes là dedans, au détriment de sa famille, qui payait souvent les pots cassés. Surtout le père, qui aimait encore profondément sa femme, qui plongeait petit à petit dans un gouffre sans fin. Il ne savait jamais quoi faire, et pour éviter de se sentir coupable face à sa femme, il avait décidé de s’occuper de son jeune fils du mieux qu’il pouvait. Celui-ci, âgé de deux ans, était assez précoce. Il marchait parfaitement bien, commençait à faire des petites phrases, et était parfaitement éveillé. Mais il ne comprenait pas pourquoi ses parents criaient, pourquoi ils étaient malheureux. Sans y prendre garde, il essayait de les faire se sentir mieux, avec de petites moues et autres, mais rien n’y faisait, tout semblait aller mal… Et cette situation dura pendant encore des années. L’état de Lexie ne cessait de se dégrader, jusqu’à ce qu’elle ne devienne plus que l’ombre d’elle-même. Elle avait des dettes énormes, et elle était tombé lentement mais sûrement dans la décadence et l’alcoolisme.

D’ailleurs, en ce fameux jour de décembre, quelques jours avant noël, elle avait encore atteint des sommets, et quitta la maison complètement ivre. Prenant la voiture, elle s’en quitta la maison, en trombe. Cependant, dans un accès de fureur, elle avait décidé d’éloigner son fils de Spencer, et l’emmena dans la voiture avec elle. Le père sortit de sa maison affolé, s’inquiétant pour son fils, qui était forcément en danger avec elle. Il n’avait que 5 ans, et ne se rendait pas compte de ce qui n’allait pas chez sa mère, mais lui le savait, et il avait peur. Ses pires craintes se concrétisèrent en quelques secondes à peine, alors que la voiture alla percuter un arbre de plein fouet. A l’intérieur, après ce désastre, ce n’était pas très joli à voir. Une scène horrible pour tous les yeux, surtout ceux curieux, d’un petit garçon sur le siège arrière. Celui-ci, était indemne, malgré un air profondément choqué sur le visage. Dans un petit périmètre, tout semblait parfaitement intact, comme si une bulle indestructible l’avait entouré. D’ailleurs, un petit plop, comme si on crevait une bulle, se fit entendre alors qu’il remua soudainement, comme étouffé par les murs de la voiture, trop proches de lui. Il se démena comme un beau diable, avant de sentir deux bras puissants l’entourer. Aussitôt après, il sentit des larmes se répandre sur lui, de même qu’un léger chuchotement se faisait entendre. « Oh Jimy, j’ai eut si peur mon chéri. J’ai eut si peur pour toi… » Le petit garçon ne répondit rien, les yeux fixés sur la carcasse de la voiture. Les secours arrivaient, avec leurs sirènes et leurs gyrophares, que le petit garçon voyait comme dans un rêve. Ses yeux étaient fixés sur le cadavre de sa mère, qui était désormais extirpé hors du véhicule. Aucune larme ne vint troubler cet intense regard bleu, mais il enfouit tout de même son visage dans le creux du cou de son père. Ces images, resteraient à jamais gravée dans son esprit et dans son cœur, mais il n’était plus certain désormais de se souvenir avec exactitude des faits. Dans son esprit, aucun alcool ne venait ternir sa mère, et son père se gardait bien de véhiculer une mauvaise image d’elle. Certes, elle n’avait jamais été parfaite, ni avec son fils, ni même avec lui, mais lui n’avait pas besoin de le savoir. Immédiatement après cet accident, Jimy fût interrogé par la police, qui était étonné de voir son état après un accident de cette ampleur. La voiture avait été littéralement détruite, sauf là où il avait été assis. Lui, ne répondait rien, tandis que son père avançait la théorie brumeuse d’un miracle. Tous semblèrent d’accord avec cette idée, et finalement, après quelques autres questions, ils furent renvoyés tous les deux chez eux, portant leur deuil. Bien sûr, le père se doutait bien de ce qu’il s’était passé, aussi, lorsqu’ils furent dans la quiétude de leur maison, il lui demanda : « Tu as utilisé de la magie n’est ce pas ? » « J’en sais rien moi… J’ai eut très peur, alors j’ai fermé les yeux. Après, j’ai eut encore plus peur, alors j’ai bougé, je voulais sortir. Et tu es arrivé… » Encore terrorisé par ce qu’il venait de vivre, le petit Jimy se précipita dans les bras de son père, mais ne pleura toujours pas. Il se contentait de ne pas le lâcher, pendant de longues minutes, se sentant dans un état proche du désespoir…

Pendant de longues semaines, le petit garçon garda un silence morne, et fuyait les regards inquiets de son père. Il était vraiment triste, et se demandait un jour si sa mère rentrerait… Cette situation dura pendant deux mois, avant que son père, envahie par la tristesse, ne craque devant lui. Ce spectacle, cassa quelque chose dans son innocence enfantine, et il sembla se rendre compte de ce qu’il se passait. Bien sûr, ce n’était pas le cas, mais ce qu’il savait, c’est que son père était triste, et qu’il refusait cet état de fait. Alors il sourit soudainement, pour se diriger vers son père. Pendant quelques secondes, les rôles semblaient inversés. Jimy se chargeait de réconforter son père, avec un grand sourire. Avisant le comportement de son fils, Spencer décida de se comporter comme un père exemplaire, et s’appliqua à rendre la vie de son fils merveilleuse. Du moins essaya t’il, durant une année, peut être deux… Il abandonna bien vite la dure tâche d’élever un enfant tout seul. Certes, il était toujours là pour lui, s’il avait une question il y répondait, s’il voulait un câlin il lui en donnait un, mais rien de plus. Il ne faisait rien pour avoir une bonne relation avec son fils, seul lui importait de vivre dans le souvenir de sa femme disparu. Il passait ses journées, une cigarette à la bouche et un verre de scotch à la main, se demandant ce qu’il avait fait de mal dans sa vie pour mériter tout ce qui lui tombait dessus. Son fils n’était pourtant pas un mauvais bougre, il essayait de faire des efforts pour que son père sourit de nouveau, mais tout ça ne changeait rien, il restait renfermé sur lui-même, prenant à peine le temps de faire à manger pour son fils. Les années passèrent sans qu’aucun changement n’eut lieu, jusqu’à son entrée au lycée en fait. « Papa, dépêche toi on va être en retard… » Un sourire sur les lèvres, le père de Jimy entra dans sa chambre, les mains derrière le dos, comme s’il cachait quelque chose. Aussitôt, le jeune garçon délaissa ses affaires en cours, un air curieux sur le visage. Il se demandait ce que son père pouvait bien cacher dans son dos et surtout, il se demandait ce qu’il se passait pour qu’un tel sourire trône sur ses lèvres. Il avait l’air heureux et ce n’était pas chose coutumière. Finalement, celui-ci prit la parole, avec excitation et entrain : « Jimy, pour ton entrée au lycée, je voulais t’offrir quelque chose d’inédit. Je sais que tu apprends depuis plusieurs années à te servir d’une guitare, et aussi à chanter. Je me suis dit que ça te ferait plaisir que je t’offre ça… » Il sortit les mains de son dos, un étui de guitare entre les mains. L’air curieux du futur lycéen se mua immédiatement en un air reconnaissant et heureux et il poussa un petit cri heureux face à l’initiative de son père. C’était la première fois depuis des années qu’il s’occupait de lui et il était… heureux de ce changement. Avec précaution, comme si ça avait été le plus grand des trésors, Jimy ouvrit l’étui, et découvrit une guitare qu’il n’avait jamais vue. Aussitôt, le déclic se fit en lui, et il eut le réflexe de tendre les bras, pour rendre l’instrument à son père. Celui-ci eut un hochement de tête négatif, avant de reprendre : « J’ai économisé des années pour te faire ce cadeau d’entrée. J’y tiens énormément… Nous avons du faire des sacrifices permanents, la plupart à cause de moi d’ailleurs, maintenant, tu mérites un cadeau… » Le jeune homme sentit ses yeux le picoter de reconnaissance et de joie, surtout de pouvoir retrouver son père comme lorsqu’il était tout petit, mais il empêcha la moindre larme de tomber. Il ne pleurait plus depuis des années, il n’avait pas pleuré depuis que sa mère était morte tout simplement. Il préféra déposer la guitare sur son lit, et se précipiter sur son père pour le prendre dans ses bras. Ce moment fort en émotion fût troublé par l’unique gong de l’horloge, indiquant 07h30. Ils sursautèrent tous les deux, avant un éclat de rire et un branle bas de combat. Ils devaient maintenant se dépêcher s’ils voulaient arriver à l’heure au bus qui emmènerait Jimy au lycée, pour de longues années d’étude…

C’est au cours de ces années que Jimy tomba un jour par hasard sur le livre des ombres de son père. Il connaissait déjà son existence pour la bonne et simple raison que son père avait un jour parlé de magie et lui avait expliqué qu’il était très probablement lui aussi un sorcier. Sur le coup, étant petit, Jimy n’avait pas fait attention à ce qu’il lui disait. Pour lui, ça n’était qu’un délire de plus de son esprit embrouillé d’alcool et pourtant ce n’était que la stricte vérité. Il le sut lorsqu’il trouva un jour ce fameux journal, recueil de toutes les connaissances de la famille Lewiston en matière de magie. Pendant des jours et des jours il le parcourut lorsque son père était à la librairie, ingurgitant tout ce qu’il contenait. Pour la première fois depuis qu’il avait découvert la guitare, un nouvel intérêt avait vu le jour en lui. Il ne comprenait pas pourquoi son père était aussi peu intéressé par la magie. Certes depuis la mort de sa mère il ne s’intéressait plus à rien mais tout de même, la magie semblait faire partie de lui autant qu’elle faisait partie de Jimy et ce dernier ne supporterait plus d’être éloigné de ce qui faisait de lui un être d’exception. Ce fameux livre livrait beaucoup de secrets, de choses interdites et la plus intéressante était la magie sauvage. Lorsqu’il avait lu le passage sur cette fameuse magie, il sut qu’il avait trouvé sa voie, celle que son cœur recherchait le plus. Il avait besoin de compagnie, son père étant presque indifférent à sa présence chez lui, sa mère étant décédée et n’ayant qu’un seul vrai ami… Il voulait quelque chose qui pourrait le sortir de sa solitude et ce quelque chose serait un animal. Il passa plusieurs heures à faire des recherches sur cette fameuse magie, parcourant en long et en large son bouquin pour être sûr de ne faire aucune erreur. C’est lors d’une balade en forêt qu’il tomba un jour sur l’objet de ses envies. Un tout petit écureuil, probablement un tout jeune, qui allait être parfait pour être son animal de vif. Il le lia sans trop de difficulté et son cœur s’en ait retrouvé apaisé quelque peu. Une nouvelle présence dans sa vie lui faisait un bien fou et il se sentait à nouveau entier…




Jimy aime chanter...
surtout quand c'est pour une fille qui hante son coeur ou pour son meilleur ami...

♪♪Comme un fil entre l'autre et l'un, invisible, il pose ses liens dans les méandres des inconscients il se promène impunément. Et tout un peu tremble et le reste s'éteint juste dans nos ventres
un nœud, une faim. Il fait roi l'esclave et peut damner les saints l'honnête ou le sage et l'on n'y peut rien. Et l'on résiste on bâtit des murs des bonheurs, photos bien rangées terroriste, il fend les armures, un instant tout est balayé. Tu rampes et tu guettes et tu mendies des mots tu lis ses poètes aimes ses tableaux. Et tu cherches à la croiser t'as quinze ans soudain tout change de base et l'on n'y peut rien. Il s'invite quand on ne l'attend pas quand on y croit, il s'enfuit déjà frère qui un jour y goûta jamais plus tu ne guériras. Il nous laisse vide et plus mort que vivant c'est lui qui décide on ne fait que semblant lui, choisit ses tours et ses va et ses vient ainsi fait l'amour et l'on n'y peut rien.

Jean Jacques Goldman - et l'on y peut rien

♪♪

« Tu crois que je dois faire quelque chose pour Keith ? Regarde comme il a l’air déprimé avec cette Lara qui lui accorde plus un seul regard… Il faut qu’on fasse quelque chose Sam ! » Je tourne et retourne dans ma chambre à la recherche de la solution miracle. Lara n’approche plus Keith, très certainement parce qu’il n’est pas assez cool pour elle. Je ne sais pas vraiment comment faire, mais il faut absolument qu’ils sortent ensemble. Pas que je sois un fan absolu de cette nana, mais ça va faire plaisir à Keith je le sais et c’est ce qui m’importe. Après, si jamais elle s’amuse à le faire souffrir, je n’aurais qu’à le venger un point c’est tout. Maintenant, je me dois de trouver un plan parfait pour la faire sienne. Je sais que je devrais plus me préoccuper des sentiments de cette fille mais en vrai je m’en fiche. C’est juste une nana que veut Keith, ce qu’elle veut elle n’a aucune importance. Je sais que si quelqu’un m’entendait penser il me prendrait pour un gros égoïste et à vrai dire cette personne aurait raison. J’en ai pas l’air comme ça parce que je suis super gentil avec tout le monde, mais je n’aime pas grand monde à part moi. Juste Keith et Sam en fait, et un peu mon père aussi, parce que c’est mon paternel mais pas vraiment pour une autre raison. Bref, je m’aime et c’est comme ça que ça se passe avec moi. Cette fille n’est pas importante pour moi, mais elle l’est pour Keith alors je vais devoir la supporter, comme je fais avec à peu près tout le monde dans cette vie. Je secoue la tête soudain pour me reconnecter sur mon vrai but, c'est-à-dire me trouver un plan infaillible. Je dois avouer que c’est pas si facile, parce que je ne sais pas du tout comment faire pour les rapprocher. Après tout ce sont des voisins et ils sont même pas capable de se causer. Si je mets mon grain de sel, peu importe comment, ça pourra pas être pire de toute façon et… Ca y est, j’ai une idée qui pointe le bout de son nez et je commence à sourire face à ce qui se dessine comme le plan parfait sur tous les plans. Facile… Je la rencontre, je la drague, je sors avec, j’organise des sorties avec mes potes (dixit avec Keith) et paf, ils se retrouvent, se rendent compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre et à la rentrée prochaine c’est le nouveau couple en vogue. Je ne coucherais pas avec elle pour qu’elle ne s’attache surtout pas à moi (manquerait plus que ça) et je serais le petit ami parfait pour qu’elle pense que mon ami est tout pareil que moi. Ca ne peut que marcher…

♪♪Oh yeah, je vais te dire quelque chose je pense que tu comprendras quand je dirai ce quelque chose je veux te tenir la main je veux te tenir la main je veux te tenir la main. Oh s'il te plaît dis moi que tu me laissera être ton homme et s'il te plaît dis moi que tu me laissera te tenir la main maintenant laisse moi te tenir la main je veux te tenir la main. Et quand je te touche je me sens heureux à l'intérieur c'est un tel sentiment que mon amour ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître. Yeah, Tu as ce quelque chose je pense que tu comprendras quand je dirai ce quelque chose je veux te tenir la main je veux te tenir la main je veux te tenir la main. Et quand je te touche je me sens heureux à l'intérieur c'est un tel sentiment que mon amour ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître ne peux pas disparaître. Yeah, tu as ce quelque chose je pense que tu comprendras quand je dirai ce quelque chose je veux te tenir la main je veux te tenir la main je veux te tenir la main.

The Beatles - I want to hold your hand

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J’aurais peut être pas du lancer ce plan à la con. Keith est pas capable de s’approcher suffisamment d’elle pour l’intéresser et elle commence à s’accrocher à moi et à me réclamer ce que je m’étais promis de ne pas lui donner. Je ne voulais pas coucher avec elle et je ne veux toujours pas… Même si je me rends compte que finalement, je commence à avoir des sentiments pour elle. Elle n’est pas comme les autres. Je sais que je disais qu’elle servait à rien, que c’était juste une fille comme ça, pour Keith, mais elle est capable de me faire chanter pour elle et ça c’est vraiment quelque chose que je n’avais pas prévu. Et puis de toute façon on aurait du rester ensemble juste un peu, le temps que Keith s’approche, mais j’ai l’impression que ça n’a marché qu’à moitié. Il ne traîne plus aussi souvent qu’avant avec moi et si Lara s’est de nouveau approché de lui, il ne fait rien pour se retrouver avec elle. Je ne comprends pas où ça a merdé. Le plan était parfait, je n’aurais même pas du me compromettre plus que de raison. Là, je suis en train de tomber amoureux d’elle et je sens que rien ne veut se passer comme prévu. Bon sang, je me sens tellement étrange en ce moment. Je me préoccupe de Lara, je me préoccupe de Lüz aussi, je me préoccupe de Keith, j’ai perdu Livio… Je suis en train de devenir maboul et je sais pas quoi faire pour enrayer tout ça… J’aurais peut être pas du me mêler de leurs histoires et rien n’aurait changé mais là ! Je suis différent et je me sens vraiment mieux, ça m’effraie…