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 Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »

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Leandre C. Alister
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MessageSujet: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeVen 2 Déc 2011 - 13:38

Leandre Charles Alister

SORCIER ADULTE PROFESSEUR SORCIER DÉBUTANT CHASSEUR


ID Card

NOMPRÉNOM
NAISSANCESITUATION
RÉSIDENCENATIONALITÉ(S)
SANGPARTICULARITÉS


Family Record Book

  • PÈRE :
    James Alister. Mon paternel est un piètre sorcier américain qui a voulu se lancer dans la peinture. C'était en France que l'inspiration semblait lui venir le plus souvent, alors il y passa le plus clair de son temps, particulièrement en Provence. Un petit bled nommé Lacoste, au coeur du Vaucluse. Il y rencontra ma mère, employé dans une petite galerie d'art dans ce village.
  • MÈRE :
    Hélène Alister, née Meunier. Ma mère est une très jolie femme avec un caractère bien trempé. Elle a passé le début sa vie dans un petit village du nom de Lacoste, elle aidait ses parents à tenir une galerie d'art assez réputée dans le département. Sorcière très prometteuse, ce qui attisa souvent la jalousie de son époux, qui n'était pas très doué avec ses pouvoirs.
  • FRÈRES & SOEURS :
    PruneLeandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » 2sbwvwp
    Mon petit fruit, 18 ans
    , ma petite soeur, prunelle de mes yeux. Elle a dix ans de moins que moi, et je la protège depuis sa naissance. Et pourtant des malheurs ont réussi à lui tomber dessus. Je tuerais pour elle, je tuerais pour la sauver, je tuerais pour son honneur, elle est ma force et ma faiblesse.
  • FAMILIER :
    LullabyLeandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » 11775lj
    Husky femelle, 4 mois
    . Avec Prune, nous nous sommes fait un petit cadeau mutuel, il y a deux mois, pour ses dix huit ans. Je lui ai pris un petit Husky mâle, Hurricane. Ayant eu les yeux humides devant sa petite soeur restée seule, mon petit fruit me l'a offert, je l'ai nommé Lullaby, en souvenir des berceuses que je lui chantais, lorsqu'elle était enfant.


Book Of Shadow

  • POSSÈDES-TU UN LIVRE DES OMBRES?
    Non, mes parents le garde dans la maison familiale. Mais j'y ai accès à ma guise.
  • MAGIE DE PRÉDILECTION :
    Je suis maudit. Mes parents m'assurent que c'est un don, mais je ne vois ça que comme une malédiction. J'ai reçu, et ça depuis la naissance de Prune, le pouvoir d'empathie. Je l'ai très mal vécu, je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrivais, pourquoi quand ma petite soeur tombait, je ressentais sa souffrance comme étant la mienne?
  • TENDANCE :
    Pro-sorcier.
  • OPINION SUR LES COVENS :
    N'ayant pas fait mes etudes à la nouvelle Salem, je n'en avais pas, jusqu'à mon arrivé à Chance Harbor en tant que professeur. C'est donc tout naturel que je rejoigne le coven des professeurs, Normae.
  • APPARTENANCE À UN COVEN :
    Coven Normae.
  • CHANCE HARBOR ET TOI :
    Les jeunes filles me sourient, les garçons me regardent de travers parce qu'en m'a présence, leurs copines n'ont d'yeux que pour moi. C'est assez jouissif. Les profs, quand à eux, c'est assez mitigé, on m'aime, ou on m'aime pas, y'a pas de juste milieu.
  • ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRE :
    S'occuper de mon corps de dieu grec, couver ma Prune, dressé Lullaby, emmerder Aleusha.


Dear Diary

chapter one; birth

Mes parents étaient et reste un couple modèle. Beaux, intelligents, artistes et sorciers de surcroît. Ils se sont rencontré la ou vivait ma mère, dans un petit village de Provence, Lacoste. Mon père, un américain, aimait se perdre dans ces paysages, pour peindre. L'accent méridional, les parties acharnées de pétanques, le soleil, la nature, quelle source d'inspiration pour un citoyen de l'immense ville de New York ! Charmé par la petite Française, qu'il croisait tellement souvent quand il peignait ce château en ruine, ou quand il se rendait au marché. James ne pu résister longtemps au regard séducteur de la jeune Hélène. Ils se marièrent très vite, fous amoureux l'un de l'autre. Je suis né en plein été 83, sous la chaleur provençale, bercé par les cigales. Même s'ils étaient jeunes, je fut accueilli avec joie et amour.

La magie n'était pas tabou à la maison, mon père, mauvais sorcier qui n'arrivait vraiment pas à gérer ses pouvoirs, jalousait un peu ma mère, très douée dans la magie de l'illusion. Mais ça n'entachait en rien l'amour qu'il portait l'un pour l'autre, James fini même par se faire une raison et je me souviendrais toujours de ses mots, suivi du rire de ma maternelle : « Bon, je suis vraiment un piètre sorcier, tant pis! Chérie tu ensorcelleras les gens pour qu'ils croient que je suis, par contre, un bon artiste et qu'ils achètent mes tableaux! ». Il ne fit plus jamais vraiment de magie, c'était comme ça, on ne lutte pas contre son destin.

Ainsi, je passa mes paisibles neuf premières années à crapahuter dans les jolies bois, dans les ruines d'un château chargé d'histoire, qui devint mon obsession, plus tard.

C'est un matin de décembre que ma mère m'annonça la nouvelle. Ils allaient me donner un petit frère, ou une petite sœur- mais secrètement, j’espérais un petit frère avec qui jouer dans les bois. Mais également, quelque chose qui bouleversa mon enfance, un déménagement. Je l'aimais ma Provence, je l'aimais ma France. Mais mon père devait rentrer en Amérique, et toute la petite famille suivi. La ville me faisait peur, passer d'un village de 420 habitants à une ville de huit millions, c'était juste terrifiant. Mais la veille de mes dix ans, le plus beau des cadeaux m'a permis de surmonter tout ces changements : Prune. Ma petite sœur, mon joyau, mon fruit.

Ce fut à partir de cet instant même que quelque chose changea au plus profond de moi. Je ressentais la détresse de cette petite boule rose, la joie de mes parents. Mais aussi la douleur dans la chambre d'à côté, d'un patient se battant pour sa vie. Puis la tristesse d'une famille dans le couloir, qui pleurait silencieusement la perte d'un être cher. Je ne comprenais pas, je mis ça sur le compte de la fatigue et n'en parla à personne, pourquoi gâcher un moment aussi merveilleux que celui de l'arrivée de ma petite sœur?

Mais le lendemain, rien n'avait changé, je ressentais toujours au plus profond de mon être, les émotions qui m'entouraient. Le voisin, prenant un plaisir sans pareil, la voisine, s'ennuyant ferme. Un petite fille au coin de la rue qui était tombé de son vélo, s’écorchant le genoux avec l'impression que le mien saignait également. Comment un petit garçon de dix ans à peine pouvait réagir face à cela? Pleurer, évidement, la tête enfoui dans mes mains, hurlant à qui voulait l'entendre que cela cesse.

Mon père, alerté, compris rapidement, malgré mes explications relativement vagues. Il me montra alors pour la première fois de ma petite vie, un livre épais relié par du vieux cuir. Le livre des Ombres de sa famille. Il me montra une page, qui semblait être l'arbre généalogique des Alister, qui était immense. De temps en temps, un enfant avait son nom calligraphié différemment, avec de jolies lettrines. Du favoritisme? Non, il m'expliqua alors que le mien allait l'être aussi, à présent, car je suis empathe et que ce don n'apparaissait qu'une fois toute les trois ou quatre générations. Mon père raconta dans les détails en quoi ce pouvoir consistait, directement je pris cela comme une malédiction. Pourtant, toute ma famille, proche comme éloignée, ressentait un profond respect pour moi. Comprenaient-ils seulement ma souffrance? L'horreur qu'il apportait que de sentir les émotions de tout les gens m'entourant?

Mais par chance, dans ce livre, d'autres empathes avaient écrit leurs expériences, leurs histoires ainsi que, comment réussir, avec de l'entrainement et un totem, à bloquer ce flot d’émotions extérieures. Un totem? Une pierre, dans laquelle je trouverais la puissance de contrer ces intrusions. Ma grand-mère m'offrit celle de sa mère, qui avait le don d'empathie également, une boucle d'oreille en azurite, que mon père fit mettre en pendentif. Ce n'était que le temps que je trouve mon totem, et cette pierre m'aida beaucoup, surtout quand j'entrais à l’école pour la première fois, car celle de Lacoste ne pouvait pas se nommer comme tel, tellement elle était minuscule.

chapter two; rebirth

Ce fut donc à onze ans que j'entrais dans une des écoles de New-York, et toute l'azurite du monde n'aurait pas suffit pour bloquer toutes ces émotions. Le stress, l'angoisse, la peur, la joie, la curiosité. Tous ces sentiments déjà présent face à tout ce monde, semblaient imploser en moi tant ils étaient puissants, incontournables, implacables. J'ai du faire appel à toute mes forces pour ne pas pleurer, pour ne pas que mon cœur explose.

Malgré des débuts difficiles, des maux de tête constants, je réussi très vite à m’intégrer. Ma bonne bouille de futur beau gosse ne pouvant qu'aider, je mettais également à profit mon don. Je crois que c'est à ce moment la que j'ai commencé à dérailler. Je prenais un intense plaisir à torturer -psychologiquement- certaines personnes, c'était les émotions que je tirais d'eux qui me procuraient une immense satisfaction.

Au début c'était rien, je m'amusais juste à anéantir les espoirs des fillettes qui me demandaient d'aller au cinéma avec elles. Je leur disais oui, et le jour du rendez vous, je n'y allais pas, ou du moins, je me planquais, et je les observais, me délectant des émotions qui défilaient en elles. D'abord l’excitation, puis le stress, mais la joie aussi. Mais je n'étais pas la, alors de l'impatience, puis de l'angoisse, les minutes passent et voilà qu'arrive la déception, la tristesse.

Ma cible préférée? Une évidence même. Un de ces quatre matins, une gamine, inconnue au bataillon est arrivée à l'école, coiffée d'une couronne de princesse. Tout le monde s'est moqué d'elle, pas moi. J'ai préféré être tellement plus subtil. Me rapprochant d'elle pour mieux la blesser, me lier à elle pour mieux la torturer. De base, je ne sais pas pourquoi j'ai jeté mon dévolu sur elle, je crois que cette petite Aleusha me faisait peur. En sa présence, les sentiments extérieurs que j'arrivais plus ou moins à bloquer, semblaient s'insinuer en moi, comme un couteau dans du beurre. Ils semblaient plus sauvages, plus violents. Et quand j'ai compris que c'était de sa faute, volontairement ou non, j'ai préféré la fuir, l'éviter le plus possible.

Ainsi continua ma petite vie de parfait petit con, charmant au possible, bon élève, un gamin normal, à premier vu, quoi que légèrement cynique. C'est au court de mes quinze ans qu'une fascination sans nom s'empara de moi. L'histoire d'un français, des siècles auparavant, nommé le Marquis de Sade. Pourquoi ce nom me disait vaguement quelques choses? Comme si je le connaissais depuis toujours.

Mais oui! Lacoste! Ce château en ruine, perché en Provence, était la demeure favorite d'un personnage sois disant affreux et inhumain, qui donna forme au sadisme. Ce fut en cachette que je me délectais de ces lectures, de son histoire, de ses scandales. Cette fascination sans nom pour un être aussi méprisable n’arrangeait pas les choses sur mes envies de nuire aux autres. La raison? Leurs émotions qui me pourrissent la vie depuis mes dix ans, quelqu'un doit payer, pour ma malédiction.




Behind The Screen

Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » 6pqmbbPRÉNOM/PSEUDO & ÂGE : Aurore/June, 21 ans.
FRÉQUENCE DE CONNEXION (/7JOURS) : ■■■■■■■
COMMENT AS-TU CONNU TSG ? Multi compte :3 mais à la base, par Mau.
TON AVIS SUR LE FORUM : I kiff it.
UNE INCANTATION POUR LA ROUTE ?


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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeVen 2 Déc 2011 - 13:45


Dear Diary

chapter three; life


C'est en me délectant de la déception, de la peur et de la tristesse d'autrui que je continuais mes études, doucement. J'entrepris des études de littérature française, faisant parti intégrante de mes origines. En parallèle, mes parents m'avaient trouvé un job dans le monde du showbizz, photographe. C'était pas spécialement ma passion, mais j'avais besoin d’expérience dans le monde du travail et un créateur devait une faveur aux Alister.

L'avantage, c'était qu'il y avait un sacré paquet de minettes en petites tenues, et en tant que photographe "officiel" du créateur, cela ne choquait personne si j'entrais dans les coulisses alors que la moitié des nanas étaient dénudées. Cela les faisaient, pour la plupart, glousser. Je crois que ce sont les années ou j'ai ramené le plus de femmes dans mon appartement et également à cette époque ou j'ai trouvé mon totem, ma pierre. Le saphir. Une de ces mannequins en portait un en collier, et pendant que nous nous amusions, elle me l'attacha autour du cou. Et soudain, plus rien, le vide total. Certes, l'azurite de mon arrière grand mère bloquait les émotions les plus lointaines, mais ceux qui étaient vraiment proche de moi - comme cette sublime créature-, je les ressentais au plus profond de mon être.

J'en informa ma grand mère, qui m'offrit alors une chevalière sertie d'un saphir et m'imposa de garder l'azurite, qu'il me revenait de droit et peut être qu'un jour je le remettrais à quelqu'un qui en aurait autant besoin que moi. Cela fonctionnait à merveille, plus aucun sentiment ne franchissait cette nouvelle barrière, du moins, si je ne le voulais pas.

Et un beau jour, en allant travailler, tout me revint dans la gueule. En mille fois pire. D'un geste, je vérifiais si je n'avais pas tout bêtement oublié mon totem, mais il était la, bien en place. Affolé, surpris par cette vive et puissante intrusion, j'essayais de comprendre. Me serais-je tromper? Le saphir n'était peut être pas pierre. Mais mon regard se posa sur la réponse.

Elle. Cette putain de pimbêche excentrique se tenait à côté de mon patron, le visage radieux. Pourquoi fallait-il qu'elle deviennent mannequin, et qu'Aleusha travaille avec CE créateur. C'est avec un grand sourire que ce dernier vint me présenter à elle, m'annonçant que j'allais être son photographe attitré. Enfers et damnations. Comment faisait-elle pour réduire à néant mes barrières, me laissant à nu, en proie à toute les émotions extérieurs. J'aurais volontiers pleurer ce jour la, tant j'ai pensé que mon crâne allait se fendre en deux.

Malgré mes plaintes auprès de mon boss, je me devais de travailler constamment avec ce démon de perles et de tissus. Je l'aurais bien volontiers pendue avec des colliers, mais à la place, je pratiquais sur elle une forme de magie qui me fascinait : celle de l'illusion. Grâce à celle ci, je pouvais aisément torturer mes victimes sans les toucher.

Ce fut périlleux, et pas toujours très concluants. Mais j'ai ça dans le sang, ma mère est très douée, avec de l'acharnement et de l'entrainement, je ne pouvais qu'y arriver.

C'était donc dans cette ambiance tendue que je me suis dépêché de terminer mes études, avec la vive intention de mettre des kilomètres entre cette putain et moi. Marre d'avoir le ravioli en ébullition à chaque fois qu'on était dans le même bâtiment, marre de son sourire, marre de sa beauté, de sa classe. Marre d'Aleusha Reznor !

Comble de l'ironie, ma chère petite soeur, ma Prune, en était totalement fan, et ne cessait de me tanner avec elle. Aleusha par ci, Aleusha par là. "Elle est siiii joliiiiiiiiie". Sans parler des multiples posters d'elle exposés fièrement dans sa chambre. Je crois que rien que son image me donnait mal au crâne.

chapter four; you

J'ai donc réussi toutes mes épreuves, je ne pouvais pas me permettre d'en rater une seule, me voyant alors obligée de rester plus de temps encore auprès de cette sorcière. D'autant plus que j'avais commencé à toucher les drogues que la plupart des mannequins s'essayaient et raffolaient, Reznor y compris. J'aimais ça, et ça me faisais peur, parce que je ne contrôlais plus rien. Et je déteste ça, perdre le contrôle. J'avais peur de ce que je pouvais faire, ou dire, pendant ces prises, pendant ces brefs moments ou je n'étais plus Leandre, plus maître de moi, plus rien qu'un beau gosse avec de la poudre dans le nez. Fuir n'était que l'unique solution.

C'est sans un au revoir à la démone que j'ai quitté mon travail, la drogue et la luxure. Mes diplômes en poche, je pouvais enfin accéder au poste que je convoitais tant : celui de professeur de français au lycée Chance Harbor. La nouvelle-Salem était chargé en histoire, quoi de mieux qu'un lieu magique pour perfectionner mon Art. Quoi de mieux qu'un lycée pour avoir des victimes à volonté?

J'emmena ma Prune avec moi, elle avait besoin également de se lier à des gens comme nous, tout en apprenant la discrétion, qui n'était pas toujours de mise à la maison. Grace à l'argent mis de côté avec mon travail -très bien payé- de photographe, je nous ai acheté une spacieuse maison dans un quartier chic. Ma soeur avait élu domicile au second étage, véritable petit studio ou elle pouvait mener sa petite vie d'ado, sous ma surveillance inconsciente.

C'est d'ailleurs peu après notre arrivé à la Nouvelle-Salem que le drame se produisait, celui qui a détruit à tout jamais la confiance que je pouvais avoir envers les autres, à propos de ma soeur. Et également ce soir la ou j'ai eu conscience de ce lien unique entre elle et moi, je pouvais ressentir des émotions négatives venant d'elle, n'importe ou elle pouvait se trouver.

C'était lors d'une soirée, pour fêter la rentrée des classes et l'arrivée des nouveaux élèves. Et moi j'étais rentré en contact avec le Coven Normae, pour essayer de les rejoindre. Nous étions entrain de faire connaissance quand j'eu l'impression que mon coeur se fendait en deux. Je n'ai pas tout de suite compris la cause de ceci. Dans un élan de paranoïa, je jetais un regard aux alentours, pour vérifier si Aleusha n'était pas caché quelque part. La détresse, l'horreur, la peur, les pleurs, la douleur. Je ressentais absolument tout, comme si on me torturait moi même. C'est les larmes aux yeux que je m'enfuis de la réunion, et tout le regard intrigué du leader.

J'avais compris, quelque chose d'affreux était arrivé à Prune, ou plutôt, était entrain d'arriver. Je me devais de la trouver, de trouver mon joyau, la prunelle de mes yeux. J'hurlais tant la douleur était insupportable, comme décuplée. Puis soudain, plus rien. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter de battre. Je cherchais partout, comme fou, frappait à toute les portes. Putain je n'avais aucune idée d'ou elle pouvait se trouver. Mais j'ai cherché, toute la nuit, sans relâche.

Et je l'ai trouvé, la, sur la plage, étendue, les habits en lambeaux, le corps en sang. Je me suis agenouillée, je l'ai pris dans mes bras et j'ai pleuré, pleuré encore. Je sentais que ma Prune était encore en vie, mais j'étais anéanti face à la bêtise humaine, face à tant d'horreurs, que pouvait bien faire une jeune fille de seize ans? Nous avons passé le reste de la journée à l’hôpital, j'ai appris qu'elle avait été violée et mutilée.

Je me suis juré, à ce jour, d'arrêter mes conneries et de faire payer à toutes ces sous merdes qui osent frapper, violer, harceler une femme. Je traquerais sans relâche les guignols qui s'amusent à forcer les jeunes filles, à les droguer pour arriver à leurs fins.

Et je tuerais pour Prune, je tuerais pour son honneur. Je violerais son agresseur, je le mutilerais, je le ferais souffrir, et je le tuerais, doucement, tout doucement.. Et la torture j'en connaissais un rayon. Si je le trouve, il regrettera d'être né, si je le trouve, il regrettera d'avoir posé la main sur ma soeur. Si je le trouve, il n'aura plus assez de dent pour mâcher de la salade.

chapter five; fate


Étrangement, j'ai été bien plus traumatisé que Prune. Elle en est ressorti certes plus méfiante, plus dure et plus sage, mais tellement plus belle aussi. Comme si ces horreurs avaient fait éclore en elle et hors elle, une beauté sans nom. Et ce physique n'était pas pour me plaire, même si j'étais fière d'elle. Me voilà comme un papa poule, vigilance constante. M'alarmant à la moindre petite émotion négative que je perçois d'elle, jusqu'à la moindre petite contrariétés. J'ai conscience d'en faire trop, que je la couve plus qu'il ne le faut, mais je ne crois pas que Prune m'en veuille. Elle sait à quel point j'ai eu peur cette nuit là, et que je n'aurais jamais pu vivre si je l'avais perdu.

La première année se passé plutôt bien. Mon cours commençait à devenir populaire -mon charme, évidement-, j'avais réussi a intégrer le coven Normae, dont la puissance m'étonnait de plus en plus à chaque rituel. J'étais devenu un pur tombeur, le beau gosse cynique qui plait à toutes les nanas, tous ages confondus. . Je retrouvais donc le plaisir de la luxure, sans tomber dans les extrêmes. Mais je n'avais toujours pas de piste concernant le violeur. Mais je n'abandonnais pas pour autant. Quitte à passer le reste de ma vie en prison, j'aurais sauvé l'honneur de mon fruit.

Donc tout allait bien, si on ne comptait pas les piles de devoirs à corriger, avec des cornichons qui s'en sortent pas avec le passé antérieur -on se demande bien pourquoi- et les nombreuses groupies. Jusqu'au jour ou, évidement, il arrive LE malheur. Sérieusement, pourquoi moi?

Je donnais mon premier cours de l'année, mon saphir toujours au doigt, quand la salle sembla exploser. Je connaissais que trop bien cette sensation, je savais ce que ça signifiait. C'était pas possible, ce lycée était visité par des traînées cocaïnées maintenant? Mon cerveau avait tellement l'habitude du calme plat depuis plus de deux ans que j'avais l'impression de saigner des oreilles et des yeux tellement j'avais mal.

En ayant fini mon cours tant bien que mal, j'ai été convoqué à une petite réunion improvisée. Je n'avais pas encore franchi la porte de la pièce que je sentais déjà la curiosité, l'excitation, les envies, l'horreur et tout ce qui pouvait être ressenti la dedans. Et merde. Combien de fois allais-je devoir la fuir celle la? Je ne pouvais plus quitter mon travail, je devais affronter cette salope, j'étais la avant, je la ferais partir. Et dire qu'elle m'accueillait avec une grand sourire. Si j'avais pu lui faire bouffer sa bonne humeur à celle la. Sérieusement, qui avait eu la bonne idée de la recruter celle ci?

Voilà donc plus d'un an que je la supporte. Peu après son arrivée, j'étais obligé de faire quelque chose, sinon mon cerveau allait se liquéfier. Et je lui ai expliqué ma malédiction, et les effets de sa présence. Depuis ce jour, ça va mieux, je cherche pas à comprendre le pourquoi du comment, mais je suppose que des fois, elle fait exprès de faire revenir toutes ces émotions à la charge, généralement peu après une dispute entre elle et moi. Je crois qu'on aime se détester. C'est devenu une passion, on se cherche, on s'emmerde, on s'engueule. Mais on revient toujours vers l'autre, avec la même finalité, à chaque fois. Peut être qu'un jour on finira par arrêter de se taper sur le coin de la gueule, et qu'on s’appréciera, ou pas.


Dernière édition par Leandre C. Alister le Dim 4 Déc 2011 - 8:27, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeSam 3 Déc 2011 - 9:12



Welcome my dear Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » 3900855282
Moi je dis ca promets tout ça *-*
J'ai pas le temps de lire maintenant mais mouhahahah <3
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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 8:27

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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 13:42




    J'adooooore *-* C'est 1000 fois parfait XD
    Je te valide, je vais te donner ton rang, t'ajouter au coven normae, te réserver ton avatar et te pondre un rp oh yeah ! N'ose pas demander plus Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » 3900855282 ou pas <3

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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 13:44

Contente que ça te plaise ma belle, il était bien temps qu'on se refasse un petit duo !

♥ vite vite un rp ♥
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MessageSujet: Re: Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre »   Leandre C. Alister; « La route de la vertu n’est pas toujours la plus sûre » Icon_minitime

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